Gigondas, le 25 octobre 2010

Entré dans la « légende de la France » et à peine assassiné aucun roi n’est demeuré plus cher au cœur des Français que Henri IV, même au terme de 2010 où l’on commémore les Quatre Cents ans de cette tragédie. La rue de la Ferronnerie tristement célèbre symbolise depuis des siècles une pierre d’achoppement quand l’homme « au panache blanc » croisa Ravaillac.

L’image « d’une barbe maculée de sang », symbole définitif de l’entrée dans les sombres couloirs de l’Eternité se relie en la réveillant au souvenir de la fameuse « poule au pot » dont le signataire de l’Edit de Nantes souhaitait à ses sujets d’en savourer les charmes chaque dimanche.

Grand amateur d’agapes délicieuses et de vins enrichis d’un goût royal il ne pouvait, bien qu’il possédât un vignoble, s’empêcher de souscrire à la réputation d’un vin contemporain.

Partez, heureux aventurier, découvreur de mystère, chercheur talentueux à la rencontre de Jean Pierre CARTIER qui vous propose son savoir-faire et son expérience relevant de l’artisanat et pourquoi pas de l’art pour juger de la fascinante qualité d’un Beaumes de Venise qui rejoint dans le plaisir la troublante galerie baptisée Les Favoris.

Selon Horace, Cléopâtre appréciait son vin préféré fait de raisin blanc, doux, léger et d’un fort bouquet ; si l’on se réfère à son ancêtre, la Cuvée de « V » fidèle à ses aïeux brillera de feux mordorés.

Obtenir un bon vin à partir de grappes de raisin est soumis au climat, au sol et aux cépages permettant au vigneron de nombreuses options. Dans sa parfaite perfection jointe à une souplesse gustative dont la réussite n’est pas définie par le hasard, inclinez-vous enthousiaste vers un Côtes du Rhône rouge, énigmatique dans son appellation « L’Inédit ». L’âme des réjouissances du Louvre s’ouvrira à vous dans un secret bienfaisant où naîtra fier, chaleureux, rigoureusement soigné, autant ingénieux que subtil l’élogieux Gigondas dont l’altière stature se parera des raffinements de royaux festins.

Puis se présentera prestigieuse, ardente, inaltérable, élégante dans sa couleur, image impressionniste de Claude Monet « Le Déjeuner sur l’herbe » : la « Cuvée Florence » irradiant votre table de ses chatoyants reflets. Un rêve lumineux s’épanouira enchanté par les mélodieuses notes d’un concerto improvisé dont les échos se mêleront aux menuets de délices séduisants.

« Mon verre s’est brisé comme un éclat de rire » se lamentait Guillaume Apollinaire, le vôtre, si vous me faîtes confiance, scellera des amitiés qui chanteront la joie face au vin vénérable que « je polis et repolis sans cesse » avec l’émotionnelle certitude de vous satisfaire.

Nous vous prions de croire, Madame, Monsieur, Chers Clients, à l’expression de nos sentiments attentionnés.

Mireille, Florence et Jean Pierre CARTIER